Les piliers de notre pension (1/2)
Le système des trois piliers est une notion bien connue dans le secteur des pensions. Ce n'est pas seulement le cas dans notre pays. Bon nombre des pays voisins connaissent également ce système. Les notions de quatrième et cinquième piliers sont apparues dans le prolongement du débat sur le paiement des pensions. Dans le présent blog, nous vous exposons une fois encore les trois premiers piliers.
Nous connaissons tous le premier pilier. Il est constitué de la pension légale qui est organisée par les pouvoirs publics. Son montant dépend du nombre d'années pendant lesquelles le travailleur a travaillé et de ses revenus pendant cette période. Le statut qu’il avait, fonctionnaire, travailleur salarié ou indépendant, joue également un rôle dans le calcul de sa pension.
L'importance de ce premier pilier est (toujours très) grande, mais la pension légale ne suffit bien souvent pas à maintenir le niveau de vie que la personne avait en tant que travailleur actif. D'autres piliers pour compléter cette pension légale peuvent être envisagés.
Ainsi, la pension complémentaire des travailleurs constitue le deuxième pilier. Il s'agit d’un engagement de pension pris par un employeur au profit de son personnel salarié et/ou de ses dirigeants. Cet engagement de pension est financé soit via une assurance-groupe souscrite auprès d’une entreprise d’assurance, soit auprès d’un organisme de financement des pensions (OFP).
Le plus souvent une partie de la rémunération est retenue par l'employeur et est reversée au moment de la pension ou en cas de décès (si une couverture décès est prévue). Le travailleur reçoit le montant assuré lorsqu’il prend sa pension ou il reviendra à vos héritiers en cas de décès. En Belgique, cela se fait généralement sous la forme d'un capital, mais le montant peut également versé tous les mois, sous la forme d'une rente. Le deuxième pilier est fiscalement intéressant aussi bien pour l’employeur que pour le travailleur.
Dans le troisième pilier, nous trouvons les formules de pension individuelle qui donnent droit à une déduction fiscale. Sont visées ici l'épargne-pension et l'épargne à long terme.
Pour l'épargne-pension, le montant maximum s'élève à 940 euros pour cette année (2017). Ce montant vous procure un avantage fiscal de 30%.
Le montant fiscalement avantageux pour l'épargne à long terme dépend de vos revenus nets imposables. Pour 2017, le montant maximum s'élève à 2260 euros, ce qui offre un avantage fiscal de maximum 678 euros.
Ces formules de pension peuvent constituer un beau complément au premier pilier de pension et éventuellement au deuxième pilier.
Nous nous pencherons sur les quatrième et cinquième piliers de notre régime de pension dans un prochain article du présent blog.
Date : 07/2017